Le blog de 2A et 2B - Lycée de l'Elorn

Elle

Au port , le soleil reflète sur l’eau lumineuse

La crique est parsemée de galets brûlants

La brise souffle dans sa chevelure radieuse

Ses esprits prennent leur envol si calmement .

Quand elle voit l’horizon , elle se sent rêveuse

La clarté de ses yeux est tellement envoûtante

Les cris des mouettes la rendent si radieuse

Les choses les plus simples sont les plus charmantes .

Les nuages noirs larguent les amarres

Mes larmes glaciales sombrent dans les abysses

Les lumières s’éteignent des phares 

Je ferme les yeux jusqu’à ce que ma vie

Finisse ..

Baptiste 2ndA

Un court silence...
Un mouvement perpétuel.
Remous des vagues à l'horizon contre le haut mur en béton.
Elles expriment leur colère,
Repartent,
Laissent un fin liseré blanc,
Mousseux, absorbé par la matière granuleuse.

En moi, brûle l'iode breton.
En moi, plus rien n'existe.
En moi, seul le battement d'un coeur.
En moi, l'évasion, la liberté...

Un court silence.
Un mouvement perpétuel.
                
                                                      
                                                     Laura 2A          

L'estran en péril

 

Je rêve tranquillement sur le bord de la plage

Lorsqu'une bourrasque m'envoie loin du rivage

Un grand blanc

Et j'atterris dans le fond de l'océan

Je contemple béa toutes les beautés ignorées

La vieille Atlantide oubliée

Les coraux menacés

Soudain !

Apparaissent des armes

Enfouies dans des conteneurs de déchets

Elles viennent perturber

Les petites âmes

Qui vivaient si bien

Je revisite les côtes

De granit rose

C'est la Bretagne qui a la cote

Dans ma prose

Mais je me noie dans une mer de pétrole

Les sacs plastiques

M'entraînent dans un monde pas drôle

Ou règne le vice

Et la saleté

Je contemple avec horreurs des monticules de déchets

Qui profitent du soleil

Gâchent notre été

Et pourrissent notre Estran

Alors je le nettoie de toutes ces ordures

Qui, indécrotables, perdurent

Des crabes mangent des frites

Des bigorneaux la mayo

Tous cela m'irrite

L'estran n'est pas aussi beau

Qu'il devrait l'être

Alors j'espère

Que mon appel

Sera perçu

Et compris

Debout les pieds dans l’eau

La tête dans les nuages

J’observe avec intensité les rouleaux

Formés par les vagues du paysage.

Je marche, j’avance, je pense…

Un sentiment m’envahit,

Un sentiment de nostalgie

En repensant à mon enfance

Passée ici, les après-midis de marée basse…

Je me trouve désormais

Face à une crevasse, un vide, une ombre,

Reflet aride et sombre d’une croyance :

je m’obstinais à penser que je n’avais pas grandi …

Petit à petit la mer se retire,

Et comme mes yeux

Que l’air frais sur mon visage fait pleurer

L’estran devient de plus en plus humide.

Les cheveux dans le vent

Je m’assois sur le sable mouillé…

L’écume de mes souvenirs d’avant l’adolescence

Me revient en masse

Provoquant en moi plus ou moins d’amertume.

Assise là, je joue avec les coquillages.

Je réalise que c’est ici que j’ai vécu,

Ici qu’il me reste des traces de mon passé

Tout simplement ici que j’ai grandi.

Dinah 2B