Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 10:32
Une vague d'horreur ,

Traverse mon coeur.


Les épines du vent ,

Chatouillent mon visage.


Le soleil d'un sourire ,

Réveille des rêves creux.


Les échos du temps ,

Bouleversent l'inconnu.


Des eaux salées ,

Imbibent mes paupières

.

Puis, plus rien. Le ressac.

 


LE VIDE



Morgane L 2A

Partager cet article
Repost0
18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 10:22




Au loin sur cette île éloignée de nous par seulement un sillage,
sillage  soulevé de l'Abîme des Abysses,
 Abîme
 situé  là où s'arrête le ciel, le long de l'horizon,
 horizon observé  d'une plage de sable,
 plage où
s'écrasent  les vagues  en un lent roulement
 roulement de  quelques galets mollement  sur le rivage ,
rivage semé de vides coquillages,
 coquillages  au parfum doux, humide épicé,
 parfum au sel de la mer.





   olivier ,2A

Partager cet article
Repost0
17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 20:10
Soudain, à l'horizon,
L'eau rit, se moque
Des coquillages et des coques,

L'air salé, souffle
Et fait frissonner mes sens,
Griffés par les vents salés

Tout à coup, le temps s'arrête
Et me laisse seul face à la tempête
Qui m'envahit.



Armel, 2nde A
Partager cet article
Repost0
13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 15:01

Perdu au bout du monde,
Existe un désert hors-du-temps
Où déferlent des vagues infatigables
Qui quittent à jamais les profondeurs de la mer
Et réveillent les galets avec fracas

Seule
Je plonge mes mains dans le crumble doré du sable
Les effluves épicées du goémon m'ennivrent
Magicienne des rêves, la brise caresse ma peau
S'envolent avec elle mes pensées

L'eau fouette mes pieds
Que cache sa nappe sombre ?
Que dissimulent les rochers ?
L'océan ne m'a jamais semblé si mystérieux
Je prends peur de ces contrées inconnues

Quand viennent les cormorans bavards
Le tourbillon du vent et l'air salé me revigorent
Telle une mousse vitaminée
J'éclate de rire dans mon bonheur éphémère
Et plonge dans le curaçao tonique qui écorche ma peau


Chloé, 2B
Partager cet article
Repost0
13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 14:52


I

Aurore.

Les paillettes parsèment la surface des bassins,

réveillent les dernières crevettes assoupies.

Des crabes audacieux s'évadent des rochers

et leurs ombres qui dansent sur la plage

sont une ballerine éprise de liberté.


La douceur du vent qui ondule autour de moi

emporte ma solitude et m'ennivre de joie.


II

Zénith.

Etendue désertique jusqu'à l'infini.

La mer s'est retirée sans aucuns remords.

Elle s'en est allée en guerre dans des contrées lointaines

et les mouettes tournoyant dans l'azur

semblent prêtes à fondre sur le cadavre des victimes.


Quand elle me reviendra

sa colère n'aura d'égale que sa splendeur.


III

Crépuscule.

Tout est calme.

L'Océan a déchaîné sa rage,

s'est abattu sur les falaises.

Ses lames ont transpercé les cieux.

Son fracas a réveillé les anges.


Mais maintenant tout est calme

et le murmure des vagues m'emplit de mélancolie.


IV

Nuit.

Les doux rayons de l'astre lunaire

embrassent la surface translucide de l'infini

et forment des reflets d'argent

sur quelques poissons somnambules

et coquillages égarés.


Et le ressac des vagues me chante une berceuse

qui m'entraîne loin d'ici.






Lucie, 2nd B.

Partager cet article
Repost0
13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 14:48

Cette nuit, à marée basse...

                    La mer se retirant au loin,
                    A  laissé place au sable brun,
                    Accueillant désert,
                    Pour les âmes en quête de mystère.

                    Soudain, le soleil a plongé,
                    Sans une goutte d'eau salée :
                    La lune peut alors tracer son reflet,
                    Sur l'océan quelque peu dénudé.

                    J'entends le bruissement de l'eau
                    Qui résonne en moi comme un puissant piano,
                    Implorant le pardon des naufragés
                    Que le courant a trop vite emportés.

                    Dans la nuit fraîche et pesante,
                    Ma triste plume a parsemé
                    Quelques milliers de goutte d'encre,
                    Avant de voir, à l'horizon, le soleil triompher.

                                                                                  L'estran, la mer remonte...

Manon, 2B

Partager cet article
Repost0
13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 14:45

Enlevez votre robe de seconde vie, et laissez-nous, le temps de quelques heures, profiter de cette terre inconnue où le Soleil ne se reflète pas.

Suivez donc le sillage évasif et serein de la Lune, et partez au loin pour mieux revenir.

Transformez l'amertume du sable fin en paradis fruité, salé et gourmand qui régalera petits et grands.

 

Ravalez vos sanglots longs, écumeux et prospères avant que n'arrivent les gens curieux et affamés de nouveautés.

 

Amadouez les rochers recouverts de balanes pour qu'ils aient l'obligeance de vous laisser vous retirer sans faire d'histoire.

 

Naturellement, revenez orner amoureusement nos côtes de votre bienveillance et de votre liberté, afin d'approvisionner en élixir de vie les chanceux qui ne seront pas épargnés à la prochaine marée.


                                                                                                Faustine 2B


Partager cet article
Repost0
13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 14:40


Le calme après la tempête
Est magnifique, étrange,
Et désolant.

La plage encore tout ébouriffée,
Comme giflée par les vagues et les bourrasques,
Laisse apparaître un champ de batailles,
Sous les cris stridents des goélands.

L’espace est ravagé et désert,
La nature a repris ses droits,
De nombreuses flaques affichent leur folie,
Comme Verdun et ses trous d’obus.

Le spectacle est étrange,
La plage encore violentée par la mer,
Se réveille aux belles lueurs du soleil levant,
Dans le doux clapotement de l’eau.

Baptiste 2ndB
Partager cet article
Repost0
5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 09:17




Amandine Snd B
Partager cet article
Repost0
4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 19:05



Elle me fixe dans l'obscurité,
Ses vagues me frappent
Son sel m'irrite les yeux et la gorge,
Doucement, ses sanglots recouvrent les miens
Et bientôt , mon corps entier sera à elle

Elle est celle qui noie la peine,                 
Elle est celle qui noie l'amour,             
Elle est celle que l'on appelle Mer

 

 Aloïs 2A

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de 2A et 2B - Lycée de l'Elorn
  • Contact

Présentation du projet

            Dans le cadre d’un projet Karta financé par la région Bretagne et le lycée de l’Elorn de Landerneau, les élèves de 2A et de 2B ont travaillé sur le livre et la création littéraire contemporaine.

            Dans cette perspective, ils ont été invités à la bibliothèque d’étude de Brest où ils ont été reçus par le conservateur ; ils ont visité la médiathèque et les archives de la ville de Landerneau.
 

            Ils ont aussi participé au projet Voix d’aujourd’hui organisé par le CDDP. Ils ont rencontré des poètes dont ils ont lu les oeuvres : La Belle lumière de Gérard Le GOUIC, Si patiente était la neige de Jean-Albert GUENEGAN, Aval de Denis RIGAL.
            

                                     

               On trouvera sur ce blog des comptes rendus de ces rencontres et des articles écrits par les élèves. A leur tour, ils se sont lancés dans la création poétique.
               Un premier travail les a amenés à insérer dans un texte des vers "empruntés" à Gérard Le Gouic :                                   

  • La campagne ce matin
    Et le ciel sont blancs
  • La Vie aussi m'appelle
  • Les souvenirs m'entraînent vers leur cortège
  • Le regard inconnu,
    Aussitôt aimé derrière la vitre
  • Le temps des voyages
    me vole des heures d'éveil...
  • L'espoir est votre aurore de tous les instants

               Puis ils ont écrit un poème sur le thème de l'estran. Les travaux ici présentés sont le fruit de plusieurs réécritures.

Pages